Samedi 27 Avril 2024

GBIF

Un groupe de travail constitué d'experts du domaine a partagé des recommandations pour s'assurer que le GBIF fournisse des données durables, fiables, actuelles et accessibles sur les espèces invasives, et contribue à la gestion à long terme de ces menaces importantes pour la biodiversité.

 

Le rapport final du groupe de travail sur l'adéquation des données à l'usage dans la recherche sur les espcèes invasives définit une stratégie impliquant les éditeurs de données, les points nodaux des Participants au GBIF, le Secrétariat du GBIF et des partenaires du réseau.

 

Ce rapport sort peu après le lancement du "Défi d'Honolulu" par un groupement international incluant le GBIF, et qui demande des actions urgentes sur les espèces invasives. Des experts provenant de gouvernements et d'ONG ont lancé cette intiative durant le récent congrès de l'UICN à Hawaii. Une des étapes soutenues par les partenaires du Défi d'Honolulu est de permettre l'amélioration des connaissances sur les espèces invasives, leurs impacts et leurs routes d'invasion, en investissant dans la collecte de données, leur standardisation, leur partage et leur accès libre.

 

Plus d'informations sur cette page (en anglais).

 

Abdomen d'un Agryle du frêne (Argils planipennis) grossi 50x par Macroscopic Solutions via Flickr. Photo sous la licence CC BY-NC 2.0.

Le Niger est récemment devenu un pays Participant au réseau GBIF.

 

La signature du Memorandom of Understanding du GBIF par Kimba Ousseini, du Ministère de l'Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Dveloppement Durable, fait de la nation nigérienne le 17ème pays africain à rejoindre la communauté du GBIF.

 

L'entrée du Niger dans le réseau GBIF est liée au fait que le Ministère est engagé dans le projet Biodiversity Information for Development (BID).

 

A l'heure actuelle, 28 046 enregistrements concernant plus de 15 000 espèces ont été collectés ou observés au Niger, et sont disponibles sur le site GBIF.org. Parmi les quatre plus grands jeux de données contribuant à l'information sur la biodiversité nigérienne, deux reflètent l'importance de l'agro-biodiversité dans les ressources biologiques du Niger.

 

 

"C'est très encourageant de voir l'arrivée d'un nouveau membre dans la communauté GBIF découlant directement de la participation du Niger au programme Biodiversity Information for Development" a déclaré Tim Hirsch, directeur adjoint du Secrétariat du GBIF, en accueillant le Niger dans le réseau. "Nous espérons que le projet BID se traduise par l'entrée de plusieurs autres pays participants en Afrique, aux Caraïbes et dans le Pacifique."

 

Plus d'informations sur cette page (en anglais).

Après évaluation des 16 contributions reçues dans le cadre du Challenge Ebbe-Nielsen 2016 lancé par le GBIF, les résultats ont été dévoilés lors du public symposium pendant la réunion annuelle du GBIF qui s’est déroulé à Brasilia au Brésil.

Le 1er prix a été attribué à Alejandro Ruete, un biologiste spécialisé dans la conservation des populations écologique en Argentine  pour sa soumission du projet Exploring ignorance in space and time : approche qui consiste  à mesurer et comparer l'écart spatial et temporel dans les données de la biodiversité. Il est actuellement en  post-doc à l’université Suédoise des sciences Agriculturales à Uppsala.

Deux contributions se partagent la seconde place :
 - Sampbias, développé par Alexander Zizka, Alexandre Antonelli et Daniele Silvestro ; trois chercheurs basés à l’université de Gothenburg, Suède.
 - GBIF Coverage Assessment Tools, crée par Walter Jetz, Jeremy Malczyk, Carsten Meyer, Michelle Duong, Ajay Ranipeta et Luis J. Villanueva ; une équipe internationale qui travaille depuis les Etats-Unis, l'Afrique du Sud et l'Allemagne
 
Trois autres projets ont eu une mention honorable :

 - crowdgap par Jesus Orozco,

 - Towards global-scale species distribution models par Aafke Schipper, Jasmijn Rost, Daniela Remenska et Valerio Barbarossa,
 - BioGeoBias par Laurens Geffert,

 

Plus d'informations sur cette page (en anglais).

 

Image de la soumission "Ignorance of GBIF data on European Amphibians summarized per ecoregion" : méthode développé par des scientifique de donnée basé en Suède cherchant à calculer “Where and when is data enough?”

Les gagnants des Young Researchers Awards décernés par le GBIF ont été dévoilés : il s'agit de Bruno Umbelino da Silva Santos, étudiant brésilien en Master à la Federal University of Alagoas (Brésil) et de Juan M. Escamilla Mólgora, un étudiant mexicain en thèse à l'université de Lancaster (Royaume-Uni).

Les recherches de Bruno Umbelino ont pour objectif de calculer comment la déforestation dégrade la qualité des données de biodiversité du biome de l'Amazone en Amérique du Sud au cours du temps.

Escamilla Mólgora a mis en place un projet inter-disciplinaire dont le but est de produire un logiciel de modélisation open-source. Celui-ci est capable de prédire si une espèce est susceptible d'être présente à un lieu et temps donnés, en fonction de la présence d'autre espèces.

Plus d'informations sur les travaux de Bruno Umbelino da Silva Santos et Juan M. Escamilla Mólgora sont disponibles en ligne (en anglais).

Le GBIF a lancé récemment un appel à propositions correspondant à la deuxième phase du Biodiversity Information Fund for Asia (BIFA) programme, financé par le Ministère de l'Environnement du Japon.

 

Cet appel à propositions vise à répondre aux besoins, identifiés par les points nodaux GBIF d'Asie, et concernant la mobilisation et l'utilisation des données sur la biodiversité dans la région. Le budget total alloué à ce programme est d'environ 80 000€.

L'appel recouvre deux types de subventions :

 

  • Subventions BIFA pour le renforcement des capacités, qui cibleront les besoins liés aux connaissances théoriques et pratiques pour la publication des données en Asie, notamment les problèmes linguistiques. Les points nodaux GBIF et les regroupements de points nodaux peuvent proposer des projets pour obtenir ces subventions.
  • ​Subventions BIFA pour la mobilisation des données, qui cibleront les lacunes taxonomiques et géographiques dans les données de biodiversité accessibles de façon libre et gratuite. Ces subventions sont ouvertes à toutes les institutions localisées en Asie.

 

La date limite de dépôt des dossiers pour cet appel à propositions est le 18 novembre 2016. Vous pouvez télécharger les modèles de documents pour soumettre vos projets : renforcement des capacités et mobilisation des données.

 

Plus d'informations et de conseils sur la soumission de projets sur cette page (en anglais).

 

Illustration : Bamboo forest ( by paazio) / CC BY-NC 2.0

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