Mardi 03 Décembre 2024

BID

Le réseau GBIF s’élargit encore dans le Pacifique, avec l’entrée de la nation insulaire des Tonga en tant que membre votant à part entière. L’arrivée des Tonga élève le nombre actuel de pays participants à 59, et constitue la première addition d’un pays de la région Océanie depuis la création du GBIF (l’Australie et la Nouvelle-Zélande ayant rejoint le réseau en 2001).

Les Tonga sont aussi le dixième pays participant à rejoindre le GBIF à la suite d’un projet financé par le Biodiversity Information for Development (BID) Programme, en compagnie d’une organisation participante (également située en Océanie), le Secretariat of the Pacific Regional Environment Programme (souvent abrégé sous l’acronyme SPREP).

Des représentants du Department of Environment prendront en charge les activités du point nodal GBIF Tonga au sein du Ministry of Meteorology, Energy, Information, Disaster Management, Environment, Climate Change & Communication (MEIDECC).

Après avoir signé la Convention sur la Biodiversité Biologique (CDB) en 1998, les Tonga ont développé un National Biodiversity Strategy and Action Plan, qui a permis d’identifier l’expansion non raisonnée de l’agriculture comme menace principale pesant sur la biodiversité du pays. Les espèces exotiques envahissantes représentent une autre menace conséquente, et représentent le sujet principal du projet régional BID dans lequel l’équipe des Tonga (incluant le MEIDECC) a rassemblé des données afin de mettre en place un contrôle des espèces envahissantes dans la forêt tropicale de Toloa, au sud-ouest de Tongatapu. Depuis sa mise en ligne en avril 2018, ce jeu de données a permis d’effectuer trois études publiées dans des revues à comité de lecture, qui figurent dans la Revue Scientifique 2019 du GBIF.

Les personnes consultant GBIF.org peuvent à présent accéder à plus de 66 000 données d’occurrences sur les Tonga, provenant de 280 jeux de données et 133 éditeurs de données de 25 pays. Le MEIDECC à lui seul a publié 15 jeux de données dans le cadre du projet régional BID.

Les gouvernements du Cameroun et du Libéria ont rejoint le GBIF par le biais de la signature du Memorandum of Understanding (MoU), respectivement en tant que participant associé et participant votant.

 

Les institutions des deux pays ont dirigé des projets sur la mobilisation des données et la création de réseaux nationaux d’information sur la biodiversité dans le cadre du programme Biodiversity Information for Development, financé par l’Union européenne.

 

Cette initiative a contribué à intégrer plusieurs nouveaux pays et organisations dans le réseau GBIF en tant que participants officiels, ainsi que des dizaines d’autres en tant qu’institutions de publication de données. Ces pays se trouve dans les régions cibles "ACP" de BID en Afrique subsaharienne, dans les Caraïbes et dans le Pacifique.

 

Avec l’ajout du Cameroun et du Libéria, 20 pays africains participent maintenant officiellement au réseau intergouvernemental du GBIF. Cela fait de l’Afrique la deuxième plus grande région en termes d’adhésion, juste derrière les 21 participants nationaux de la région européenne. Plusieurs autres pays africains discutent actuellement de leur future participation ou non au GBIF.

 

Au Cameroun, le Memorandum of Understanding  a été signé par le ministre de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hélé. Les institutions basées dans le pays participent à quatre projets financés par le programme BID:

 

 

 

Au Libéria, le Memorandum of Understanding a été signé par le directeur général de l'Autorité du Développement Forestier, Mike Doryen. La décision de rejoindre le GBIF en tant que participant votant (les membres nationaux apportant une contribution financière indexée sur le PIB) a été prise dans le cadre d’un petit don du BID. Ce don porte sur le renforcement des capacités de mobilisation et de conservation des données sur la biodiversité au Libéria, dirigé par l’Université du Libéria en collaboration avec l'Autorité du Développement Forestier, Flore et faune du Libéria, et l’Université du Kansas (États-Unis).

 

Plus d’information (en anglais) ici

 

Scinque de feu (Lepidothyris fernandi), Buea, Cameroun. L'aire de répartition de ce lézard tropical s'étend à l'ouest et à l'ouest de l'Afrique centrale, y compris au Libéria et au Cameroun. Photo de Lennart Hud via les observations iNaturalist de recherche, sous licence CC BY-NC 4.0.

La dernière étape du programme BID (ou Biodiversity Information for Development) a attribué un financement pour  27 nouveaux projets basés en Afrique subsaharienne.

Proposés par des institutions de 17 pays différents, ces projets recevront des subventions sur 18 mois, allant de 9 555 à 40 000 euros. Ils mobiliseront des données sur divers sujets comme : la sécurité alimentaire, les aires protégées, les espèces menacées, la numérisation des collections et la gestion de la conservation. Les projets sont subventionnés à hauteur de  707 130 € par le programme BID et cofinancé  à hauteur de 649 146 € par les participants. En faisant progresser les objectifs du programme BID, ces subventions aideront les projets à accroître la quantité d'informations disponibles sur la biodiversité dans les pays de l'ACP c’est à dire  l’Afrique subsaharienne, les Caraïbes et le Pacifique).

En décembre, les représentants des projets ont lancé ce nouveau cycle de projet en prenant part à un atelier de mobilisation de données organisé par l'Institut national de la biodiversité sud-africain (SANBI) au Cap. Les participants ayant terminés  la formation avec succès auront une certification sous la forme de badge en ligne.

Les subventions offertes dans le cadre de cet appel comprennent 12 projets à l'échelle nationale axés sur la création ou le renforcement d'installations nationales d'information sur la biodiversité, et sur l'augmentation des données disponibles sur la biodiversité dans le pays. En outre, 15 subventions de projet à plus petite échelle mobiliseront des données pertinentes pour  les priorités de conservation.

Grâce aux institutions de huit nouveaux pays (Ethiopie, Libéria, Malawi, Maurice, Mozambique, Nigeria, Soudan du Sud et Zambie), le programme BID soutient à présent des projets menés dans 28 pays d'Afrique subsaharienne .

Pendant la phase finale, un comité d'examen externe a sélectionné ces projets parmi 35 propositions provenant de 384 soumissions initiales reçues en avril 2017. Et ils rejoignent les 35 autres projets financés par le programme BID en Afrique, dans les Caraïbes et dans les îles du Pacifique.
 

Titre Type Financement BID Est. de co-financement
Capacity advancement for the Nigeria node of GBIF National 39 972 € 15 597 €
Establishing Metadata of Biodiversity Data Generated from Ramsar Sites in Tanzania Mineur 18 500 € 1 500 €
Building Capacity for Biodiversity Data Mobilization and Conservation in Liberia Mineur 20 000 € 44 200 €
Extension and management of the reference collections of bee pollinators in West Africa Mineur 20 000 € 5 000 €
Increasing data-mobilization capacity to conserve threatened medicinal plants in Ghana National 23 500 € 11 500 €
Getting the plants to all: dissemination of information from the collection of The Mauritius Herbarium Mineur 17 968 € 15 838 €
Alien, native, and endemic grasses of Madagascar Mineur 19 951 € 7 420 €
Mobilizing specimen data on bats and rodents from Zimbabwe Mineur 9 555 € 20 150 €
Data mobilization for crop protection against native and invasive pest species for sustainable agricultural production in Cameroon Mineur 15 000 € 17 600 €
Amphibian conservation in DR Congo through biodiversity capacity building and data mobilization Mineur 20 000 € 18 050 €
Mobilizing bat occurrence data in Zambia National 39 870 € 68 194 €
BRYOTAN National 27 367 € 10 800 €
Digitizing Odonata species of southern Nigeria Mineur 19 410 € 6 000 €
Mobilization of Biodiversity Data Related to Protected Areas and Threatened Species in Western Cameroon Mineur 19 500 € 7 869 €
Development of National Biodiversity Database System (NBDS) National 40 000 € 10 000 €
Developing an Accessible Biodiversity Information System for Sustainable Development in Cameroon National 34 850 € 20 750 €
Status and spatial diversity of Sorghum wild species in Malawi Mineur 19 876 € 16 483 €
Freshwater biodiversity of the Eastern Highlands of Zimbabwe: Assessing conservation priorities using primary species occurrence data Mineur 20 000 € 63 600 €
Digitizing national vegetable databases to improve food and nutritional security in Eastern Africa Mineur 19 631 € 5 002 €
Mobilization of data on non-timber forest species in biodiversity hotspots of Zimbabwe National 38 387 € 23 000 €
Digitizing the Matobo Hills Arachnid collections at the Natural History Museum of Zimbabwe Mineur 5 000 € 58 500 €
Prioritizing conservation management in an East African forest landscape National 39 773 € 26 608 €
Biodiversity Information for Development and Environmental Resilience in Southwestern Ethiopia (BIDERSE) National 39 770 € 29 250 €
Mobilizing primary biodiversity data for Mozambican species of conservation concern National 40 000 € 58 464 €
The Forgotten African Islands - Addressing the gap in freshwater biodiversity knowledge for the Indian Ocean Islands National 40 000 € 64 000 €
Strengthening Malawi’s Biodiversity Information Facility National 40 000 € 20 600 €
Increasing capacity for conservation of threatened fish species through data mobilization and training Mineur 20 000 € 13 641 €

 

Le programme BID est financé par l'Union européenne.

 

Zonocerus variegatus (Linnaeus, 1758) , Cameroon. Photo de Jakob Fahr sous licence CC BY-NC 4.0

 

Le GBIF lance un appel à la soumission de notes conceptuelles pour le financement de projets africains dans le cadre du programme Biodiversity Information for Development (Information sur la Biodiversité pour le Développement ou BID). La date limite pour les soumissions est le 09 avril 2017 à minuit CET / 2300 UTC/GMT.

 

Le budget potentiel total consacré à cet appel à projets est de 400 000€, et les personnes dont les projets seront retenus à l’issue de cette première étape de sélection seront invitées à soumettre leurs propositions complètes en mai 2017.

 

Veuillez consulter les appels à projets pour l’Afrique en anglais, français et portugais.

 

Cet appel, comme les précédents, vise à soutenir des projets sur :

  • La mobilisation de données de biodiversité liées aux aires protégées, aux espèces menacées, et aux espèces invasives exotiques.
  • La mise en place et la promotion de bonnes pratiques pour la numérisation des collections d’histoire naturelle, et pour la mobilisation d’autres données de biodiversité.
  • L’application des données de biodiversité à la prise de décisions et à la recherche.
  • Le développement de réseaux nationaux, régionaux ou thématiques pérennes pour soutenir le partage et la réutilisation de données.

 

Types de financements

Par cet appel, le GBIF invite à soumettre des projets pour deux catégories de financements.

 

  1. Financements nationaux pour la mobilisation de données sur la biodiversité visant à mettre en place ou à renforcer les systèmes nationaux d’information sur la biodiversité et à augmenter la quantité de données sur la biodiversité disponibles sur le pays, afin de répondre à des priorités nationales. Pour ces programmes nationaux, le financement pourra s’élever jusqu’à 40 000€.
  2. Petits financements pour la mobilisation de données sur la biodiversité afin de réunir des données de biodiversité correspondant aux priorités de conservation de la biodiversité, avec un montant maximal de 20 000€.

 

Processus de candidature et échéances principales

Un jury d’experts internationaux possédant de l’expérience sur la région concernée par l’appel à projets évaluera les projets soumis via un processus concurrentiel en deux étapes.

  • Les porteurs de projets doivent soumettre les notes conceptuelles initiales en utilisant les modèles mis à disposition d’ici le 09 avril 2017.
  • En s’appuyant sur les recommandations du jury, le GBIF sélectionnera un groupe de porteurs de projets qui pourront préparer des propositions complètes, à soumettre en juillet 2017.
  • Après une dernière phase d’évaluation et de sélection par le jury, les projets financés commenceront en octobre 2017. Le GBIF annoncera le nom de ces projets au public en novembre 2017.

Le modèle vierge de note conceptuelle et les recommandations qui l’accompagnent sont disponibles pour les deux types de financements sur le site du BID dédié aux porteurs de projets.

 

La première phase de financements de projets BID a permis de verser quasiment 1 million d’euros à 23 projets d’Afrique sub-saharienne. Les bénéficiaires représentaient un total de 34 institutions provenant de 20 pays africains, dont les projets ont été sélectionnés parmi 143 propositions initiales. Les porteurs de projets sélectionnés suite aux récents appels à projets pour les Caraïbes et le Pacifique ont été invités à soumettre leurs propositions complètes pour la fin de cette semaine (26 février).

 

Les personnes souhaitant recevoir des informations sur le programme BID peuvent s’inscrire à la liste de diffusion par email. Questions et demandes d’informations peuvent être envoyées à l’adresse BID@gbif.org.

 


European Union

 

Ce programme est financé par l’Union Européenne.

Le Niger est récemment devenu un pays Participant au réseau GBIF.

 

La signature du Memorandom of Understanding du GBIF par Kimba Ousseini, du Ministère de l'Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Dveloppement Durable, fait de la nation nigérienne le 17ème pays africain à rejoindre la communauté du GBIF.

 

L'entrée du Niger dans le réseau GBIF est liée au fait que le Ministère est engagé dans le projet Biodiversity Information for Development (BID).

 

A l'heure actuelle, 28 046 enregistrements concernant plus de 15 000 espèces ont été collectés ou observés au Niger, et sont disponibles sur le site GBIF.org. Parmi les quatre plus grands jeux de données contribuant à l'information sur la biodiversité nigérienne, deux reflètent l'importance de l'agro-biodiversité dans les ressources biologiques du Niger.

 

 

"C'est très encourageant de voir l'arrivée d'un nouveau membre dans la communauté GBIF découlant directement de la participation du Niger au programme Biodiversity Information for Development" a déclaré Tim Hirsch, directeur adjoint du Secrétariat du GBIF, en accueillant le Niger dans le réseau. "Nous espérons que le projet BID se traduise par l'entrée de plusieurs autres pays participants en Afrique, aux Caraïbes et dans le Pacifique."

 

Plus d'informations sur cette page (en anglais).

Revenir en haut