Samedi 27 Juillet 2024

Juillet 2018

Du 24 au 27 juillet 2018, un groupe de plus de 100 parties prenantes sont invitées à se réunir à Copenhague pour discuter d'un mécanisme de coordination internationale pour l'informatique de la biodiversité.

 

Une tâche sera d'explorer comment un tel mécanisme de coordination pourrait fonctionner. Son potentiel concernant l'accélération de la fourniture d'infrastructures de données, de biodiversité mondiale, liées et ouvertes, au profit de la science et de la société, sera également étudié.

 

Les participants de la deuxième conférence mondiale sur l'informatique de la biodiversité (GBIC2 en anglais), vont étudier les obstacles à la gouvernance, la confiance, aux facteurs techniques et sociologiques et au financement durable d'un tel mécanisme.

 

La première conférence du GBIC a eu lieu à Copenhague, au Danemark, en juillet 2012 et a conduit à la publication du Global Biodiversity Informatics Outlook, ou GBIO. Il présentait une vision des principaux domaines dans lesquels l'informatique de la biodiversité devait progresser.

 

La vision de GBIO reste toujours aussi pertinente aujourd'hui, étant donné que la communauté scientifique continue de faire face à l'ampleur de :

  • la tâche de décrire la diversité de la vie ;
  • documenter la complexité de ses fonctions ;
  • améliorer la planification des ressources naturelles à toutes les échelles.

Tout cela dans l'objectif de réaliser les objectifs de développement durable.

 

La connaissance et la compréhension de la biodiversité peuvent et doivent être organisées en tant que ressources numériques liées, ouvertes, accessibles et résilientes qui répondent à tous ces besoins.

 

Dans les années qui ont suivi le premier événement GBIC, alors que la communauté mondiale a fait des progrès significatifs dans certains domaines, les progrès restent inégaux. De nombreux facteurs y contribuent : culturels, sociologiques et techniques, mais l'un des principaux problèmes est la nature du financement de l'activité concernée. Les chercheurs et les praticiens font progresser l'informatique de la biodiversité principalement à travers des projets de petite et moyenne envergure, initiés en réponse aux intérêts et aux priorités locales. Une situation qui entraîne une prolifération de normes, d'outils et de processus qui ne se combinent pas pour former un tout interopérable.

 

Pour garder ses discussions initiales sur des questions pratiques, GBIC2 se concentrera sur des sessions parallèles qui explorent quatre domaines de composants du GBIO. Il se concentrera également sur les défis qui apparaîtront dans l'élaboration des priorités et sur une feuille de route pluriannuelle pour chacun :

 

Des efforts récents ont identifié à plusieurs reprises la nécessité pour les acteurs de l'informatique de la biodiversité de collaborer à l'échelle mondiale, cela afin d'identifier les priorités communes et coordonner la mise en œuvre de ces priorités.

 

    Il y a un besoin évident d'un mécanisme ouvert et fiable qui permette à la communauté internationale de développer une vision partagée pour chacun des domaines de la GBIO, et de se mettre d'accord sur les principaux éléments et composants qui doivent être priorisés pour réaliser ces visions.

 

Une fois ces priorités convenues, une coordination continue pourrait permettre à la communauté de soutenir les efforts des agences et des institutions de différents pays pour obtenir des financements et mettre en œuvre ces composantes.

 

Bien que la participation soit nécessairement limitée et que les discussions se déroulent entièrement en anglais, GBIC2 n'est que la première étape d'un processus de consultation plus large. Après l'atelier, les recommandations et les résultats de ses discussions seront traduits en plusieurs langues et largement partagés. Après quoi, toutes les parties prenantes intéressées par l'avenir de l'informatique de la biodiversité seront encouragées à critiquer et à améliorer les propositions.

 

Page originale (en anglais) ici

Le Secrétariat du GBIF, situé à Copenhague, est à la recherche d'un(e) assistant(e) administratif/administrative à temps partiel pour assister le Secrétariat dans ses principales tâches administratives incluant (mais ne se limitant pas à) :

  • Lancement des appel à projets et administration de ceux-ci une fois validé. Cela inclut un contact régulier avec les responsables du projet, le développement et la maintenance de documents relatifs aux projets et la mise à jour de pages internet concernant ceux-ci.
  • Assistance aux administrateurs de programme et autres membres du personnel du Secrétariat : cette assistance concerne les tâches administratives liées à leurs domaines de travail, y compris l'administration de projet.
  • Tâches de comptabilité telles que la préparation des factures pour le paiement, l'enregistrement et l'archivage des rapports de projet financiers.
  • Soutien administratif général lorsque le cas se présente.

 

La/le candidat(e) idéal(e) a une formation en gestion administrative et 1 à 2 ans d'expérience dans un poste similaire.

 

La date limite d'inscription est le 5 août 2018.

 

Avant de soumettre votre candidature, assurez-vous de consulter :

  • la description complète des tâches,
  • les exigences du poste
  • le processus de candidature

 

Pour toutes questions ou renseignements concernant le poste, envoyez un mail à adminjob@gbif.org.

 

Descriptif complet de l'offre d'emploi (en anglais) ici

 

Page originale (en anglais) ici

 

 

Apis cerana - Photo de harum.koh via iNaturalist sous licence CC BY-NC-SA 4.0.

 

Biodiversity_next est une conférence internationale conjointe du TDWG, du GBIF, du CETAF et de DiSSCo. Les réunions annuelles de ces 4 organisations fusionne en une seule semaine scientifique ouverte sur l'information biologique et géologique.

 

Cet événement marquant rassemble des acteurs divers et variés :

  • des scientifiques en début de carrière et/ou établis travaillant dans des disciplines de diversité biologique et géologique à forte intensité de données ;
  • des opérateurs d'infrastructures électroniques ;
  • des gestionnaires de données ;
  • des responsables de politiques scientifiques.

 

La conférence vise à:

  • Promouvoir l'innovation dans la science et les applications de la biodiversité et de la géodiversité ;
  • Partager et améliorer les normes de données communautaires et les pratiques de gestion de l'information ;
  • Améliorer la portée du domaine auprès de nouveaux publics (y compris scientifique, politique et industriel) ;
  • Inspirer les nouvelles générations à se lancer avec plus d'enthousiasme dans la science à forte intensité de données autour de la diversité biologique et géologique ;
  • Bâtir un consensus sur les aspects techniques et socioculturels essentiels des pratiques communautaires.

 

Le format de la conférence inclura des sessions plénières, des sessions parallèles, des ateliers / hackathons, des cours de formation, des coins de démonstration et des sessions politiques.

 

L'événement sera organisé par le Centre de Biodiversité Naturelle à Leiden, Pays-Bas et se déroulera du 21 au 25 octobre 2019.

 

Afin d'encourager la participation de la communauté au sens large et permettre aux jeunes scientifiques et experts en données sur la biodiversité de contribuer à la planification de la conférence, le conseil de direction vous invite à postuler au comité de programme biodiversité_next.

 

La date limite pour les candidatures est le 31 juillet 2018.

 

Les candidatures sont soumises via un rapide formulaire à l'adresse suivante : https://biodiversitynext.org/programme-committee/

 

Pour recevoir les mises à jour sur les dates (y compris l'ouverture des inscriptions et les dates limites), vous pouvez vous inscrire à la lettre d'actualités en allant sur http://biodiversitynext.org
 

 

Maheva Bagard Laursen - Photo sous licence CC BY-SA 2.0

 

 

Le GBIF.org a dépassé le milliard d’enregistrements d’occurrences d’espèces le 4 juillet 2018, grâce à une série de données provenant de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, incluant cette observation d’une anémone à collerette (Metridium dianthus) près de Saint-Pierre et Miquelon, archipel français dans l’Atlantique Nord-Ouest. L’enregistrement de cet animal invertébré marin est l’un des 150 097 récoltés par BioObs (Base pour l’inventaire des observations subaquatiques), un outil scientifique citoyen qui permet aux plongeurs d’en apprendre davantage sur l’environnement marin tout en contribuant à un inventaire national des espèces sous-marines.

Cette étape symbolise une réalisation collective majeure, rendue possible grâce au travail du réseau GBIF, un partenariat diversifié de plus de 1.200 organisations publiques et privées du monde entier issues de 123 pays.

La France y contribue activement et se place en 5e position des pays fournisseurs de données au GBIF. Cela grâce au travail de l’ensemble des producteurs nationaux : 50 éditeurs français (Muséums, Instituts de recherche, Associations, Universités…) qui partagent actuellement plus de 549 jeux de données avec l’aide apportée par l’équipe du GBIF France, intégré dans l’UMS PatriNat.  

PatriNat qui contribue aujourd’hui  à passer le cap du milliard grâce au travail de l’ensemble des naturalistes bénévoles ou professionnels qui alimentent, dans le cadre du SINP, la plateforme nationale des données de biodiversité portée par l’INPN

 

Plus d'information sur le GBIF.org (en français) sur cette page et sur les réseaux sociaux :

 

 

Frilled anemone (Metridium dianthus). Photo by B. Guichard, Agence Française pour la Biodiversité, licensed under CC BY-NC-SA 4.0

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