Vendredi 26 Avril 2024

Septembre 2016

Le conservateur de l'Herbier National du Gabon demande de l'aide à la communauté GBIF suite aux émeutes post-électorales du 1er Septembre qui ont causé des dommages importants au siège de l'herbier à Libreville.

Le Dr. Nestor Engone Obiang rapporte que, si les spécimens d’herbiers eux-mêmes ont heureusement survécu, les incendies allumés par les émeutiers ont causé des pertes estimées à 130.000€, comprenant des ordinateurs, des scanners, des serveurs, des lecteurs de codes-barres, des meubles et du matériel de terrain.

L'Herbier du Gabon est actuellement responsable d’un projet financé par l'UE à travers le programme BID (Information sur la Biodiversité pour le Développement), qui vise à mobiliser plus de 70.000 enregistrements de données du pays, dans le but de soutenir le développement de stratégies de conservation de la biodiversité efficaces.

Les partenaires du projet espèrent toujours le poursuivre, mais ont besoin d'aide, de toute urgence, pour remplacer le matériel manquant afin de remettre leurs activités en route. Leurs besoins les plus urgents sont pour des ordinateurs, des scanners et des serveurs ainsi que du matériel pour monter les spécimens d'herbier.

Ceux qui peuvent aider par des dons financiers ou en équipement, peuvent communiquer avec le Dr Engone Obiang directement ou avec le Secrétariat afin d’organiser au mieux  toutes les offres d'assistance.

La nation la plus peuplée d'Afrique, le Nigeria, est le dernier pays de ce continent en date à rejoindre le GBIF comme participant associé.
 
La signature du GBIF Memorandum of Understanding par le Secrétaire permanent du ministère fédéral nigérian de l'Environnement,  Dr Bukar Hassan, porte le nombre de participants nationaux africains du GBIF à 16.
 
Le ministère a désigné l'Institut de recherche forestière du Nigeria (FRIN) pour représenter le pays au sein du Conseil d'Administration du GBIF.
 
Les utilisateurs de GBIF.org peuvent déjà accéder à plus de 175.000 occurences relatifs à plus de 10.000 espèces collectées ou observées au Nigeria et ses eaux côtières,  publié par des institutions d'autres pays. Les plus grands jeux de données qui contribuent actuellement aux données relatives au Nigeria sont : Fishbase, le London Natural History Museum et le Naturalis Biodiversity Center situé aux Pays-Bas.
 
L'entrée du Nigeria dans le GBIF et la mise en place d'un nœud Participant aidera les détenteurs de données sur la biodiversité dans les institutions nigérianes à ajouter leurs propres jeux de données au GBIF. Ces données rejoindront celles déjà librement accessibles via le site GBIF.org. Cela donnera plus de visibilité aux ressources de données du Nigeria et permettra d'avoir une idée plus précise des espèces présentes dans les divers écosystèmes du pays.
 
Le directeur adjoint du Secrétariat du GBIF, Tim Hirsch, a salué l'entrée du Nigeria dans le réseau, en commentant : "Nous apprécions grandement l'enthousiasme manifesté par l'Institut de recherche forestière du Nigéria pour amener le pays dans notre communauté. Nous sommes impatients de travailler avec nos collègues nigérians pour placer beaucoup plus de données dans le domaine public, et donc soutenir la recherche et les politiques pour conserver la riche biodiversité du Nigeria pour le bénéfice de tous.
 
«L'ajout du Nigeria au réseau collaboratif de GBIF intervient à un moment particulièrement excitant pour le développement de l'informatique de la biodiversité en Afrique, étant donnée qu'un nombre croissant de pays et les institutions reconnaissent les avantages de la promotion de l'accès libre et ouvert aux données sur les espèces du continent."
 
 
L'Equateur est, avec le Nigeria, l'un des dernier pays à rejoindre le réseau GBIF, ce qui porte le nombre total de pays participants à 57.
La nation sud-américaine est le 13ème pays du groupe des 17 pays appelé mégadivers à se joindre au GBIF.
 
En septembre 2016, il y a eu plus de 700 jeux de données contenant 2,2 millions d'enregistrements d'occurrence de la biodiversité sur l'Equateur,  avec 150.000 occurrences en provenance des îles Galápagos uniquement. Ces occurences représentent plus de 40.000 espèces.
Les fournisseurs de données de 33 pays ont publié des données sur l'Équateur, dont les États-Unis qui ont contribué à plus de 85%.
 
Avec la signature du GBIF Memorandum of Understanding, l'Équateur devient un participant associé au GBIF, représenté par le ministère de l'Environnement.
En tant que pays participant, l'Equateur va maintenant établir un noeud national pour coordonner la mobilisation des données de ses propres institutions, tout en collaborant avec les autres nœuds GBIF d'Amérique latine et d'ailleurs ; cela afin de promouvoir les outils et les compétences nécessaires afin de fournir un accès libre et ouvert aux données sur la biodiversité.
 
Le directeur adjoint du Secrétariat du GBIF, Tim Hirsch a commenté: "Nous sommes ravis d'accueillir l'Équateur en tant que nouveau membre de notre communauté,
et ainsi renforcer la participation des pays d'Amérique latine dans le domaine informatique de la biodiversité.  En tant que berceau des théories évolutionnistes qui animent la science de la biodiversité et la conservation, la participation de l'Équateur est particulièrement symbolique. "
 

L'Unité Expérimentale d'Ecologie et d'Ecotoxicologie Aquatique (U3E) du centre INRA de Rennes vient de partager, en partenariat avec d'autres centres INRA et l'ONEMA, un jeu de données sur les traits biologiques des saumons atlantiques juvéniles prélevés au cours d'un relevé d'abondance dans la rivière Oir en Normandie : Biological traits of the juveniles salmon sampled in the survey of Salmon abundance Indices in the Oir river (France).

Ces nouvelles données sur l'espèce Salmo salar sont désormais accessibles sur le portail français du GBIF ainsi que sur le site GBIF.org.

L'INRA a également publié dans le réseau GBIF de nombreux autres jeux de données issus de plusieurs centres et unités de l'institut.

Le Muséum Henri-Lecoq de Clermont-Ferrand a récemment publié de nouvelles données dans le réseau GBIF : le jeu de données Herbier du Muséum Henri-Lecoq de Clermont-Ferrand est désormais accessible sur le portail français du GBIF ainsi que sur le site GBIF.org !

Ces données sont issues de la collection de Bryophytes d'Auvergne de l'herbier Pierre-Marie-Louis Brevière (1846-1912), dont les spécimens ont été collectés entre 1880 et 1910. Les 1120 parts ont été révisées par Vincent Hugonnot du Conservatoire Botanique National du Massif Central en 2014-2015.

Le Muséum Henri-Lecoq a également publié dans le réseau GBIF plusieurs autres jeux de données issus de ses collections.

Le GBIF lance un appel à propositions dans le cadre du programme d'Information sur la Biodiversité pour le Développement (BID) pour les régions Caraïbes et Pacifique. Le montant total potentiel de  cet appel est de 1 000 000 € au total, soit 500 000€ par région.

Financé par l'Union européenne et mené par le GBIF, BID: l'Information sur la Biodiversité pour le Développement est un programme pluriannuel visant à augmenter la disponibilité et l’utilisation d'informations sur la biodiversité pour la recherche et la prise de décision dans les pays ACP (Afrique subsaharienne, Caraïbes et Pacifique).

Cet appel concerne les projets des régions Caraïbes et Pacifique qui permettront de :

  • Mobiliser des données sur la biodiversité concernant les zones protégées, les espèces menacées et les espèces exotiques envahissantes.
  • Utiliser et étendre les bonnes pratiques pour la numérisation des collections d’histoire naturelles et la mobilisation d’autres types de données.
  • Utiliser les données de biodiversité pour la prise de décision et la recherche.
  • Développer des réseaux nationaux, régionaux et thématiques durables de façon à soutenir les activités futures de partage et de réutilisation des données.
  • Vous pouvez consulter les appels à projets détaillés en suivant les liens ci-dessous :
  • - Appel à projet Caraïbes
  • - Appel à projet Pacifique

Les notes conceptuelles initiales doivent être soumises selon les modèles fournis d'ici au 10 novembre 2016. Les demandes de renseignements peuvent être adressées à BID@gbif.org.

Plus d'informations sur cet appel à projets ici (en français).

 

Illustration : Mangrove island, Caye Caulker, Belize. CC BY-NC-SA 2009, CameliaTWU.

Le groupe de travail GBIF sur l'adéquation à l'usage des données pour la recherche sur les espèces invasives (data fitness for use in research on invasive alien species ou IAS) vient de diffuser une enquête à destination des détenteurs et utilisateurs de données dont le but est d'améliorer la pertinence et l'accessibilité des données pour les travaux de recherche sur les espèces invasives et les domaines qui y sont associés.

Cette enquête de 21 questions, qui prend 15 à 20 mn à compléter, vise à documenter les limites des services déjà proposés par le GBIF, à améliorer l'utilité des données disponibles via le GBIF et à rassembler des suggestions sur les améliorations à apporter pour soutenir la recherche sur les espèces invasives.

La date limite de réponse est le 30 septembre 2016 ; questions et commentaires peuvent être envoyés à tout moment à Dmitry Shigel (dschigel@gbif.org).

 

Illustration : Ciona intestinalis. CC BY-NC-SA 2.0 2009 Brent Wilson

Tous les jeux de données d'occurrences d'espèces disponibles sur le site GBIF.org possèdent désormais une licence standardisée, proposant ainsi un cadre juridique plus clair aux détenteurs et utilisateurs de données diffusées dans le réseau GBIF.

La mise en place de ces licences a débuté en 2014 par une consultation ouverte à toute la communauté GBIF ; le GBIF propose désormais une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de rechercher et de filtrer les occurrences par type de licence.

Suite à une décision du Conseil d'Administration (Governing Board) du GBIF en 2014, tous les jeux de données d'occurrences possèdent désormais une des trois licences Creative Commons suivantes : 

  • CC0, qui rend les données disponibles pour toute utilisation sans restriction ou requête particulière pour les utilisateurs
  • CC-BYqui rend les données disponibles pour toute utilisation avec condition d'attribution (citation de la source des données)
  • CC-BY-NCqui rend les données disponibles pour toute utilisation non commerciale avec condition d'attribution (citation de la source des données).

De plus amples informations sur ces licences sont disponibles sur cette page (en anglais).

Afin de préparer la diffusion des prochains appels à projets BID (Biodiversity Information for Development), le GBIF a mis en ligne deux enquêtes destinées aux détenteurs de données et aux preneurs de décision des Caraïbes.

 

L'enquête destinée aux détenteurs de données (disponible en anglais, français ou espagnol) concerne les difficultés financières ou techniques qu'ils peuvent rencontrer dans le partage ou la réutilisation de données.

 

L'enquête destinée aux preneurs de décision (également disponible en anglais, français ou espagnol) a pour but d'identifier les besoins et lacunes dans la mise à disposition des données.

 

Plus d'informations et liens vers les enquêtes dans d'autres langues sont disponibles sur cette page.

 

Illustration : Orange fireworm (Eurythoe complanata). National Oceanic and Atmospheric Administration/Department of Commerce. Photo by Dr. Anthony R. Picciolo, NOAA National Oceanic Data Center.

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