Mercredi 31 Mai 2023

GBIF

Le GBIF invite les institutions des pays éligibles d'Afrique subsaharienne à soumettre des notes conceptuelles pour le programme Information sur la biodiversité au service du développement (BID), un programme financé par le Directorat-Général pour les relations internationales de l'Union européenne.

 

Le programme BID vise à renforcer les capacités de mobilisation et d'utilisation efficaces des données sur la biodiversité à l'appui des décisions et des politiques de développement durable. Le financement total attribué à cet appel s'élève à environ 600 000 €.

 

Cet appel vise à soutenir des projets d'Afrique subsaharienne qui:

  • Mobilisent des données sur la biodiversité pertinentes pour les décisions soutenant le développement durable
  • Utilisent et étendent les meilleures pratiques de numérisation les collections d'histoire naturelle et mobilisent d'autres données sur la biodiversité
  • Appliquent les données sur la biodiversité à l'appui de la prise de décision et de la recherche
  • Développent des réseaux nationaux, régionaux ou thématiques durables en vue de soutenir à long terme le partage et la réutilisation des données
  •  

L'appel prend en charge quatre types de subventions :

Ces subventions sont ouvertes aux institutions basées dans les pays et territoires éligible en Afrique subsaharienne. Les notes conceptuelles initiales devront être soumissent avant le 27 août 2020 au travers du Portail GBIF de soumission. Après évaluation des notes conceptuelles, le GBIF invitera les candidats retenus dans ce cycle à soumettre une proposition complète.

Cet appel s'appuyer sur l'impact de la première phase du programme BID, dans lequel 63 projets financés par le BID ont mobilisé 535 jeux de données sur la biodiversité avec plus de 1,3 million de données pertinentes pour les besoins politiques prioritaires des régions. Les programmes de formations et d'étude en ligne rigoureux ont également contribué à améliorer les compétences en matière de données sur la biodiversité et à établir des communautés de pratique régionales pour des centaines de professionnels en Afrique subsaharienne, dans les Caraïbes et dans le Pacifique.

Le GBIF prévoit d'inviter des appels simultanés pour la soumission de notes conceptuelles pour les Caraïbes au sens large (voir pays éligibles) et le Pacifique (voir pays éligibles) en septembre 2020.

Pour vous tenir au courant du programme, y compris des prochains séminaires d'information en ligne et autres ressources d'information, inscrivez-vous aux listes de diffusion BID.

 

Calendrier d'application

Les notes conceptuelles initiales devront être soumissent avant le 27 août 2020 au travers du Portail GBIF de soumission.

Les candidats sélectionnés seront invités durant le dernier trimestre 2020 à soumettre leurs propositions complètes.

 

Plus d'informations sur les conditions de soumission sur cette page (en français).

 


 Ce programme est financé par l'Union européenne.

 

Ver plat de Linda (Pseudoceros lindae) Zanzibar, Tanzanie. Photo 2011 par Rino Iubatti via iNaturalist Research-grade Observations, sous licence CC BY-NC 4.0.

Le Secrétariat du GBIF est heureux d’annoncer la prolongation du programme d'Information sur la Biodiversité pour le Développement (BID)jusqu’en 2023, ainsi que la tenue de nouveaux appels à propositions prévus actuellement en juin et septembre 2020.

 

La prolongation du programme mené par le GBIF, et cofinancé par l'Union européenne, permettra aux institutions de trois régions du monde de s'appuyer sur les résultats de la première phase du programme BID. Durant cette première phases, 63 projets financés par le programme BID ont mobilisés 535 jeux de données de biodiversité contenant plus de 1,3 millions d’enregistrements pertinents pour répondre aux priorités politiques régionales.

 

Dans le cadre de la prochaine phase du programme, le GBIF invitera des propositions dans quatre catégories de subvention, toutes devant être réalisées dans une période de deux ans :

  • Subventions pour la mobilisation de données sur la biodiversité au niveau régional établissant ou renforçant des collaborations internationales afin d’augmenter la mobilisation des données de la biodiversité répondant à des besoins régionaux en matière de développement durable (financement maximal : 60 000€ pour les projets comportant deux pays, 120 000€ pour les projets comportant trois pays)
  • Subventions pour la mobilisation de données sur la biodiversité au niveau national établissant ou renforçant des collaborations nationales afin d’augmenter la mobilisation des données de la biodiversité répondant à des priorités nationales (financement maximal : 40 000€)
  • Subventions pour la mobilisation de données au niveau institutionnel mobilisant des données pertinentes pour le développement durable (financement maximal : 20 000€)
  • Subventions pour l’utilisation des données se basant sur des partenariats déjà existants entre des institutions possédant des données de la biodiversité et des preneurs de décisions, et fournissant des solutions répondant à des besoins politiques spécifiques (financement maximal : 60 000€)

 

Le GBIF fournira de plus amples informations sur les différents subventions, le processus de sélection et les règles d’éligibilités lors des appels à propositions. Pour rester informé sur le programme, les futurs webinaires et recevoir les dernières informations, vous pouvez vous inscrire aux listes de diffusion BID.

 

L’échéancier actuel pour le lancement des appels à propositions du programme BID est :

  • Début juin 2020 : Appel à soumission de notes conceptuelles pour l’Afrique sub-Saharienne (voir les pays éligibles).
  • Début septembre 2020 : Appel à soumission de notes conceptuelles en simultané pour l'ensemble des Caraïbes (voir les pays éligibles) et le Pacifique (voir les pays éligibles).

 

Pour les Caraïbes, le programme BID sera étendu à tous les pays de Mésoamérique, les pays d'Amérique du Sud avec un littoral Caribéen, et tous les états insulaires des Caraïbes. Les organisations basées dans des territoires d’Outre-Mer dans chacune des trois régions pourront participer en tant que partenaires de projets régionaux mais pas en tant que responsable des projets.

 

La prolongation du programme BID au-delà de sa période originelle allant de 2015 à 2019 est possible grâce à des fonds supplémentaires de 1,6 million € provenant de l’Union Européenne via la Direction Générale pour la Coopération internationale. Le GBIF apportant une contribution en appui non-financier. supplémentaire de 410 000€.
Cet ajout porte l’investissement total de l’UE au programme BID à un total de €5,5 millions sur la période 2015-2023, GBIF apportant €1,41 million en contributions non-financières.

 

Au-déla des contributions non-financières, le programme de formation va de nouveau s’appuyer sur le support du réseau international de mentors et de formateurs du GBIF. Celui-ci a permis la mise en place et la croissance de communautés de pratiques dans chacune des trois régions cibles du programme BID. Cette communauté comprend plus de 60 mentors dans des pays ayant reçus des financements BID, pouvent soutenir des équipes moins expérimentées et les aider à s’intégrer à la grande communauté de l’informatique de la biodiversité.

 

Plus d'information ici

 

Souimanga à collier (Hedydipna collaris). Photo 2018 par Joseph Onoja, via la base de données des oiseaux du Nigéria de la Fondation nigériane pour la conservation (NCF), sous licence CC BY-NC 4.0.

Le Secrétariat du GBIF recherche une personne dynamique pour servir de responsable de partenariat stratégique. Le titulaire de ce poste à haute visibilité aura l'occasion de bâtir et de maintenir un large éventail de relations stratégiques tout en mobilisant des ressources et en représentant le GBIF dans divers contextes : bilatéraux, régionaux, internationaux et intergouvernementaux.

Le GBIF a conçu ce nouveau poste afin de consolider et d'élargir la base de ressources qui soutient les priorités stratégiques clés du GBIF, notamment:
1) l'autonomisation du réseau mondial du GBIF, en augmentant le nombre de pays et d'organisations participants et en renforçant les capacités des nœuds existants et futurs ;
2) accroître la pertinence du GBIF pour les impératifs sociétaux incarnés dans les objectifs de développement durable des Nations Unies. En particulier ceux liés à la vie sur terre et dans l'eau, à la conservation, au changement climatique, à la sécurité alimentaire et à la santé humaine;
3) maintenir et améliorer la capacité du GBIF en tant qu’une des principales infrastructures de recherche au monde pour les données sur la biodiversité.

Le titulaire travaillera sous la supervision générale du responsable de la communication au sein de l'équipe Participation et engagement, dont le travail se concentre sur le réseau du GBIF et les parties prenantes.

Le poste est un poste à temps plein situé à Copenhague, au Danemark, pour une période de deux (2) ans avec possibilité de renouvellement.

Pour postuler, veuillez envoyer un curriculum vitae (maximum deux pages A4) avec une lettre de motivation (maximum deux pages A4), détaillant vos compétences et qualifications, et comment vous pouvez ajouter de la valeur aux efforts du GBIF.

Les candidatures doivent être soumises en anglais par e-mail à SPOfficer@gbif.org avant le 10 juin 2020. Veuillez indiquer dans la candidature où vous avez vu cette annonce. Les demandes de renseignements concernant le poste peuvent être adressées au responsable des communications, Kyle Copas, à kcopas@gbif.org, ou à la responsable des ressources humaines, Susanne Sheldon, à slsheldon@gbif.org. Les entretiens pour le poste devraient avoir lieu de juin à juillet 2020.

Deadline : 10 juin 2020

Informations concernant le poste sur la site du GBIF.org (en anglais) ici

 

Renard volant à lunettes (Pteropus conspicillatus), Queensland, Australie. Photo 2020 David G. White via iNaturalist Research-grade Observations, sous licence CC BY-NC 4.0.

Cette nouvelle diffusion porte le nombre total de données diffusé par l’UMS PatriNat dans le GBIF à plus de 71 millions (répartis dans 2 390 jeux de données), et le nombre total de données françaises à plus de 82 millions. La France devient ainsi le 4e pays contributeur du réseau GBIF, en termes de données publiées.

 

Ces données, agrégées par l’INPN, proviennent de sources variées sur tout le territoire français métropolitain et ultra-marin : associations naturalistes et sociétés savantes, conservatoires botaniques, experts ou encore programmes de science citoyenne et participative.

 

Elles sont désormais accessibles de façon libre et gratuite sur le site www.gbif.org , où elles peuvent être consultées et utilisées par la communauté scientifique internationale ; leur citation peut être suivie grâce au DOI (Digital Object Identifier) attribué à chaque jeu de données mis en ligne ou à chaque résultat de requête sur GBIF.org.

 

L’utilisation des données mises en ligne sur GBIF.org est compilée chaque année dans la Revue Scientifique du GBIF.

L’audit le plus complet des activités du GBIF depuis plus d’une décennie propose une série de recommandations qui visent à construire sur les résultats acquis tout en répondant à un certain nombre de défis afin d’assurer l’avenir du réseau.

Le Conseil d’Administration du GBIF a confié cet audit indépendant au Comité des Données du Conseil International de la Science (CODATA), 20 ans après la recommandation par un groupe de travail de l’OCDE, en 1999, de créer un système mondial d’information sur la biodiversité.

Le rapport publié par CODATA, Twenty-Year Review of GBIF, résulte d’une année de recherche, appuyée sur des entretiens avec plus de 100 experts dans le monde sélectionnés dans une diversité de secteurs du réseau GBIF et, plus largement, de la communauté traitant de l’information sur la biodiversité.

 

Dans son résumé des conclusions, l’audit définit le GBIF comme «le point d'accès le plus complet, ouvertement disponible, indépendant des applications (le plus impartial), facile à utiliser et moderne, aux données numériques connues sur la présence d'espèces».

«Par conséquent, en tant que plate-forme distribuée mondiale, le GBIF est largement considéré comme un succès majeur et une grande amélioration par rapport à d’autres solutions alternatives», conclut le rapport. "Cela se réfère, de manière équivalente, aux données qu'il fournit et aux activités de renforcement des capacités".

 

Le rapport cite les principes fondamentaux de fonctionnement du GBIF en tant qu’organisation distribuée ayant une structure de financement fiable comme facteurs contribuant à son succès jusqu’à maintenant.

Cependant, l’audit identifie les principaux défis auxquels le GBIF est confronté et suggère que procéder comme avant peut ne pas être la bonne option pour assurer la continuité du succès du réseau. Les défis sont regroupés en quatre grands domaines:

  •     Données et technologies, notamment l'adéquation à l’usage, la transparence et l'exhaustivité des données, ainsi que la prise en compte de la quantité et de l'importance croissantes des sources de données non traditionnelles sur la biodiversité telles que la télédétection, l'analyse génomique, d'autres observations automatisées et les contributions citoyennes
  •     Organisation et communauté du GBIF, dont le manque de participation dans certaines régions du monde, en particulier l'Asie, et le fonctionnement du réseau de nœuds nationaux et thématiques
  •     Le domaine du financement, notant les défis de maintenir des fonds suffisants pour couvrir à la fois les activités fondamentales du GBIF et le personnel des nœuds nationaux
  •     Gestion des attentes, abordant le risque que les parties prenantes aient des attentes irréalistes quant à ce que le GBIF est en mesure de réaliser, compte tenu du niveau de ressources et d'efforts requis.

L’audit fait 27 recommandations distinctes visant à relever ces défis, réparties en trois groupes : générales, à court terme et à long terme. Ces recommandations sont énumérées dans le résumé de l’audit.

 

Le comité exécutif du GBIF a convenu d'une procédure pour mettre en œuvre les recommandations de l’audit en consultation avec la communauté, à travers le programme de travail annuel, les réunions régionales et des discussions à venir sur le prochain plan stratégique du GBIF, prévu pour la période 2023-2027.

Dans un message addresé au Conseil d’Administration, la présidente du GBIF, Tanya Abrahamse, a salué l’audit, remerciant l'équipe CODATA pour l’effort réalisé qui aidera le GBIF à tracer la voie à suivre. «En général, CODATA est très positif sur la manière dont le GBIF a su évoluer dans un paysage complexe au fil du temps, est devenu la source incontournable de données sur la biodiversité et représente un bon rapport sur investissement pour nos financeurs. Ce succès devrait tous nous réjouir», a écrit Abrahamse. «CODATA souligne également les défis majeurs et les grandes opportunités que nous devons saisir en tant que communauté au cours de la prochaine décennie, si nous voulons répondre à la demande d'information sur la biodiversité et maintenir notre pertinence en tant qu'infrastructure mondiale.»

 

Le secrétaire exécutif du GBIF, Joe Miller, a ajouté que les défis et opportunités mis en évidence dans l’audit ont été mis en relief par la pandémie actuelle de COVID-19. «Plus que jamais, le GBIF doit démontrer sa pertinence grâce à une proposition de valeur solide», a déclaré Miller. «Nous sommes en mesure de montrer que les données mobilisées par le GBIF sur les vecteurs et les hôtes des maladies zoonotiques jouent un rôle essentiel dans le soutien de la recherche sur les risques pour la santé humaine. L’audit CODATA nous met au défi de devenir de meilleurs défenseurs de notre infrastructure de données et de sa contribution à la prise de décision fondée sur des preuves.»

 

Le lien vers l'article en anglais ici

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